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Le candidat à l’investiture républicaine, Rick Perry, a lancé le débat aux Etats-Unis : l’aide financière de Washington envers ses alliés pourrait être reconsidérée, y compris envers Israël.
Il a semé la confusion, en proposant de remettre à plat toute l’aide extérieure des Etats-Unis, y compris à Israël.
La controverse a fait du bruit mais s’est vite éteinte : la relation avec l’Etat Juif est d’une importance stratégique considérable pour Washington, et les candidats à la Maison Blanche semblent l’avoir compris.
En pleine campagne des Primaires républicaines, Rick Perry entendait présenter des mesures sans précédent, pour tenter de réduire par tous les moyens la dette fédérale américaine.
Mais très vite, le candidat à l’investiture s’est rétracté. Il faut dire que ses rivaux républicains, à commencer par Mitt Romney, se sont engouffrés dans la brèche. Car ils le savent : les relations sécuritaires avec l’Etat Juif, sont d’une importance capitale pour Washington. Cela dépasse largement l’amitié affichée entre les 2 pays.
Si à première vue, Israël est le principal bénéficiaire des relations bilatérales, avec un soutien américain d’environ 3 milliards de dollars par an, la réalité est beaucoup moins évidente.
Sur ce total, l’accord stipule que Jérusalem doit en investir les 2/3 dans l’achat d’armement américain. Sur le tiers restant, les Etats-Unis font régulièrement pression pour qu’Israël ne se fournisse pas auprès d’autres partenaires.
Sans compter que Washington bénéficie en quasi-exclusivité des spectaculaires avancées technologiques de l’Etat Juif.
Mais c’est surtout sur le plan stratégique que le maintien d’une relation forte avec Israël apparait comme incontournable pour la Maison Blanche.
Historiquement, depuis la victoire d’Israël lors de la Guerre des 6 jours en 1967, c’est un nouvel horizon inespéré qui s’est ouvert pour les Etats-Unis. En disposant d’un allié fort dans cette région jusqu’ici dominée par l’influence soviétique, Washington a pu inverser la tendance.
Aujourd’hui, c’est Moscou qui est contraint de se chercher des partenaires parfois douteux comme la Syrie ou l’Iran. Même si le Printemps arabe pourrait remettre en cause l’équilibre des forces.
Quoi qu’il en soit, à 1 an des présidentielles tous les candidats, y compris Barack Obama, prennent la question du soutien à Israël très au sérieux.
Rick Perry lui-même, a depuis son étonnante annonce, précisé qu’Israël remplirait certainement les nouvelles conditions qu’il réclamerait en échange de son assistance. Cela s’appelle, faire son mea culpa.
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