Monday, January 23, 2012

Bethel Finance: STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT.

Bethel Finance actualites:
Analyse des marchés financiers sur la semaine passée.

DR Comme par enchantement, l’horizon semble s’éclaircir, forte accélération à la hausse des bourses, grâce à un net redressement des valeurs bancaires et des cycliques, portées par les bons résultats de Bank of America, Goldman Sachs et Morgan Stanley aux États unis, et un retour de la confiance des investisseurs après le succès des émissions à long et moyen terme en France, en Espagne et en Italie. Il faut noter que les taux ont reculé dans les pays de l’Europe du Sud, malgré la cacophonie suite aux récentes décisions des agences de notation. Je rappelle que le vendredi de la semaine dernière, Standard and Poor's avait dégradé la France du triple A, la reléguant à AA+, avec perspective négative, ce qui veut dire une possible nouvelle baisse dans "un délai de 6 à 24 mois" et à l’inverse, l'autre agence de notation Moody's avait maintenu le triple A de la France, la meilleure note possible, et prolonge son examen de la perspective, actuellement stable. Standard and Poor’s s’est rattrapé ce mercredi, puisque le responsable en Europe de la notation des États de l'agence Standard and Poor's, Moritz Krämer, a assuré que l'Allemagne va garder sa note "AAA", la meilleure possible, même en cas de récession cette année.

L’autre nouvelle positive a été le discours du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui a indiqué que la zone euro, confrontée à la crise de la dette, montrait de "timides signes de stabilisation de l'activité économique".
Dans ce contexte de nouvelles rassurantes, les tensions se sont atténuées en Europe et les indices actions européens sont nettement repartis à la hausse avec des performances de l’ordre de +5 % en moyenne. Les indices des pays émergents ont délivré des performances similaires et ainsi profité de cette accalmie sur le front de la dette européenne. Par contre, les indices US ont connu des progressions moindres avec des performances de +3 % en moyenne, ce qui reste tout de même honorable après leurs formidables résistances tout au long de l’année 2011. À l’inverse, les matières premières ont fait du surplace, les investisseurs opèrent à des arbitrages dans leurs portefeuilles, au profit d’actifs à risques comme les actions.

LES ÉVÉNEMENTS MAJEURS.
Économie américaine:

- L'indice manufacturier de la Réserve fédérale de New York a augmenté à 13,5 points au mois de janvier, soit plus qu'anticipé par le consensus. Les commandes nouvelles ont progressé de huit points pour atteindre 13,7 points, tandis que les livraisons ont légèrement grimpé, à 21,7. Les indicateurs d'emplois témoignent également d'une amélioration de la situation dans le secteur manufacturier de la région.

- La production industrielle a progressé de 0,4 % en décembre aux États-Unis, ce qui est légèrement inférieur au consensus Reuters de 0,5 %. Elle avait reculé de 0,3 % en novembre, chiffre révisé de -0,2 %. Le taux d'utilisation des capacités de production a augmenté de 0,3 point à 78,1 %.

- Les prix à la production ont diminué de 0,1 % en décembre aux États-Unis, en raison d'une baisse des prix de l'essence et des légumes, selon les chiffres publiés mercredi par le département du Travail. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient des prix de gros en hausse de 0,1 %.

- Les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis ont connu leur baisse la plus forte en plus de six ans pendant la deuxième semaine de janvier, où elles sont tombées à leur niveau le plus faible depuis avril 2008. Du 8 au 14 janvier, 352.000 demandes d'allocations de chômage ont été déposées dans le pays, soit 12 % de moins que la semaine précédente.

Économie européenne:

- Les ventes de voitures neuves ont reculé de 1,7 % en 2011 dans l'Union européenne, comparé à l'année précédente, enregistrant leur quatrième année de baisse consécutive, selon des données publiées mardi par l'Association des constructeurs automobiles européens. Au total, 13,11 millions de voitures neuves ont été immatriculées dans l'UE. À l'exception de l'Allemagne (+8,8 %) les ventes de voitures neuves ont reculé en 2011 dans la plupart des grands marchés européens, comme la France (-2,1 %) et le Royaume-Uni (-4,4 %). Elles se sont même effondrées en Italie (-10,9 %) et en Espagne (-17,7 %) deux pays touchés de plein fouet par la crise et soumis à des politiques d'austérité.

- Les défaillances d'entreprises enregistrées en France sont reparties à la hausse au quatrième trimestre, le nombre de défaillances a augmenté de 0,5 % sur la période, à 14.658 sauvegardes, redressement ou liquidation judiciaire directe. Sur la même période de 2010, ce chiffre était de 14.586. Sur l'ensemble de l'année, le nombre de défaillances ressort en recul de 0,5 % à 59.614. L’ensemble de ces entreprises défaillantes représente 247.000 emplois en 2011 contre 240.000 l’année précédente

- La production dans le secteur de la construction a augmenté de 0,8 % dans la zone euro et de 0,4 % dans l'ensemble de l'UE, en novembre comparé à octobre, selon des données corrigées de variations saisonnières d'Eurostat. Par rapport à novembre 2010, la production dans le secteur de la construction a augmenté de 0,2 % dans la zone euro et de 0,7 % dans l'ensemble de l'UE.
- L’indice ZEW en Allemagne s’est nettement amélioré en ressortant à 28,4 contre 26,8

STRATÉGIES D’INVESTISSEMENTS

Sur le plan fondamental

Il est clair qu’en 2012, la croissance économique mondiale sera molle, mais la conjoncture américaine sera mieux orientée qu’en Europe. Les statistiques américaines sont souvent bien meilleures qu’attendu, le Quantitative Easing a porté ses fruits puisque les ménages ont commencé à se désengager de leur épargne et les entreprises ont repris le chemin des investissements. L’immobilier devrait repartir après la purge de 2008/2009. Il faut noter que 2.7 millions d’emplois ont été créés depuis le point bas de la crise des subprimes qui avait vu une destruction de 8 millions d’emplois au total. Depuis 3 mois, la tendance des marchés est haussière, portée par une macro-économie solide et des résultats d’entreprise encourageants.
En Europe, on devrait s’acheminer vers un continent à 2 vitesses, d’un côté l’Europe du Sud qui devrait lentement se diriger vers un scénario à la Japonaise (dettes excessives, croissance très faible, plans d’austérité répétitifs, fuite des capitaux étrangers) et à l’inverse une Europe du Nord qui sous la gouvernance Allemande appliquera donc une discipline budgétaire, couplée à une croissance modérée. En ce début d’année, il est clair que les tensions s’amenuisent sur les marchés financiers, caractérisées par la baisse des rendements obligataires et l’aboutissement des négociations grecques.

Au sujet des pays émergents, le bas de cycle a certainement été déjà atteint en Septembre 2011, les salaires ont commencé à augmenter et les besoins d’investissements pour les entreprises chinoises et indiennes restent élevés, la consommation interne pourrait prendre le relais des exportations. L'économie chinoise ralentit, mais résiste mieux que prévu aux turbulences mondiales. Le PIB de la Chine a crû de 8,9 % au 4ème trimestre 2011, alors que les économistes s'attendaient en moyenne à une croissance ralentie à 8,7 %. Ce rythme de 8,9 % est certes le moins vigoureux depuis deux ans et demi pour l'économie chinoise, mais a priori, le choc redouté par les investisseurs ne s'est pas produit au 4ème trimestre. L'économie ne paraît pas souffrir excessivement du ralentissement de l'économie mondiale, notamment en Zone Euro dont la demande a brusquement ralenti ces derniers mois.

Je rappelle que de nombreuses inquiétudes ont déjà été largement anticipées par les marchés actions qui sont nettement sous-évalués, on peut garder une certaine dose d’optimisme, les entreprises se sont adaptées assez rapidement à la crise, et leurs résultats restent plus que corrects, notamment grâce aux pays émergents, qui tirent la croissance de nos grandes entreprises cotées, ce qui permet de compenser les marchés occidentaux, où la croissance est faible. Sur les cinq dernières années, les entreprises ont continué à créer de la richesse, et ce malgré la crise financière qui couve depuis 2008 et les discours très pessimistes du monde économique dans son ensemble. Cette création de richesse, mesurée par le cash flow, a été affectée en priorité au désendettement des entreprises.
On pourra connaitre un courant porteur pour les actions en 2012, les investisseurs sont globalement sous pondérés et investir dans le marché obligataire ne rapporte plus avec les mesures d’assouplissement monétaire aux États-Unis, et les taux d’intérêt très bas en Allemagne, prêter de l’argent sur 10 ans pour obtenir moins de 2 % de rémunération par an, le taux pouvant même être inférieur à l’inflation, et au lieu de gagner de l’argent, l’investisseur en perdra.

Sur le plan technique

Le mois de janvier, sauf événement exceptionnel, devrait s’inscrire en forte hausse et pourrait ouvrir le chemin en direction d’une hausse plus marquée sur l’ensemble de l’année 2012, les indices américains se renforcent au dessus des canaux de consolidation dans lesquels ils évoluaient depuis 6 mois. Par contre, les indices européens ont réussi à s’extirper par le haut du canal descendant dans lesquels ils évoluaient depuis juillet 2011. À la faveur du DAX qui semble bien parti pour surperformer tous ses concurrents européens, puisqu’il s’inscrit avec une performance de 8.58 % depuis le début de l’année.
Dans ce contexte technique, les indices européens et émergents ont un potentiel plus élevé à court terme du fait d’avoir été totalement survendus en 2011 à la faveur des indices US, il est fort possible que les hedge funds soient en train de déboucler leurs positions short sur les indices à risques (Italie, France, Espagne, Inde et Chine, etc…), ce mouvement pourrait encore perdurer quelques semaines.

En conclusion

En ce début d’année 2012, les optimistes sont en train de gagner le premier round en focalisant leurs investissements sur les fondamentaux et la bonne santé des entreprises. Selon les données fondamentales, l’analyse technique, les flux de liquidités et la psychologie des investisseurs. Il est vrai que l’année 2012 (année électorale aux USA et en France) pourrait être un bon cru et voir une accélération haussière des indices actions sous l’influence de bonnes nouvelles, comme une augmentation de la croissance américaine, une poursuite des bons résultats d’entreprises, intervention de la FED, une stabilisation du système financier mondial et une plus grande discipline budgétaire en Europe sous l’impulsion de l’Allemagne. Le décalage entre des bons résultats financiers et l'annonce des mesures d'austérité dans les entreprises, sera le grand défi des dirigeants dans les années à venir. Tous les investisseurs et stratégistes sont trop prudents pour l’année 2012, personne ne parie pour une année haussière, donc pas de bulle spéculative. J’ai plutôt le sentiment que le camp des optimistes pourrait en sortir victorieux, car on a pu constater que malgré un environnement exécrable sur les marchés financiers en 2011, l’indice Dow Jones des valeurs vedettes américaines a délivré une performance positive, ce qui peut s’apparenter à une certaine forme de manipulation, savamment orchestrée par les politiciens et les financiers de Wall Street pour préparer la réélection d’OBAMA.

Le seul élément difficilement quantifiable est le contexte géopolitique, car une possible guerre au proche et Moyen-Orient semble de plus en plus inévitable, la pression monte entre l’Iran et l’occident, les préparatifs d’une prochaine guerre s’activent, l’Iran s’apprête à organiser de nouvelles manœuvres militaires dans et autour du détroit stratégique d’Ormuz. Les pays pétroliers du Golfe suivent avec inquiétude la montée de la tension entre Washington et Téhéran après les menaces de l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz par où passe 35 % du pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde. L’émir du Qatar propose d’envoyer des troupes arabes en Syrie pour mettre fin à la répression. La grande question est de savoir si le président OBAMA est prêt à se lancer dans cette aventure, seulement 10 mois avant les élections ???
La seule réponse que l’on peut apporter est que l’Iran sera tôt ou tard stoppé dans sa course à l’arme nucléaire !!!
Pondération par classe d’actifs

1) Indices Actions: 21 % brute. (21 % en positions acheteuses et 0 en positions vendeuses)
Grande semaine d’arbitrages, nous avons coupé nos positions vendeuses sur le CAC40 après la cassure des 3250 points et nous avons vendu nos positions acheteuses sur le Dax à l’approche des 6400 points. De plus, nous avons vendu la moitié de nos positions acheteuses sur les 3 plus grandes banques européennes (BNP, Deutsche banque et Barclays). À l’inverse, nous avons acheté un panier des 5 plus grands indices émergents pour un montant total de 5 % dans les portefeuilles et nous avons initié quelques achats sur le CAC40 pour 1 % et l’Eurostoxx50 pour 1 %.
Au total, les portefeuilles équilibrés ont une exposition nette acheteuse autour des 21 %.

2) Matières premières: 13 % brute.
Suite à la cassure de la zone des 101/103$, nous avons augmenté la semaine dernière, notre pondération de 6 à 8 % sur le pétrole et nous avons coupé un quart de notre position sur l’Or pour reconstituer des lignes de cash. Au final, nous avons une exposition acheteuse de 13 %, répartie avec les pondérations suivantes : 3 % sur l’or, 1 % sur l’argent, 1 % sur les matières premières agricoles et 8 % sur le pétrole.

3) Obligations: 25 %.
La fin de l'année 2011 a été très mouvementée sur les obligations en général et sur les obligations High-Yield en particulier. L'augmentation de l'aversion au risque, qui a provoqué une chute des bourses mondiales à partir du mois d'août a également provoqué une baisse des cours des obligations à haut rendement. Mais si les Spreads se sont écartés, c'est aussi que le taux de défaut a subitement augmenté en fin d'année.
Je rappelle qu’en 2009, le taux de défaut des émetteurs "High-Yield" avait atteint un sommet à 12 %. Il est clair qu’en 2012, les conditions d'emprunt vont se durcir surtout en Europe, les crédits bancaires vont se faire plus rares, et les entreprises devront donc émettre des obligations, ce qui sera difficile avec des marchés déprimés comme actuellement. Les investisseurs sont alors moins enclins à prêter, ou alors à des conditions de taux élevés, moins avantageux pour l'émetteur. Il faut donc s’attendre à une augmentation des défauts de paiement, mais il ne faut pas oublier que les émetteurs ont mis à profit la crise pour se désendetter, pour améliorer leur structure de coûts. Les entreprises sont donc mieux préparées en cas d’une crise plus sévère.

DR En ce début d’année 2012, nous avons commencé à réduire notre exposition sur les obligations corporate européennes en faveur des Américaines dans le but de bénéficier de la bonne santé des entreprises. Le mieux c'est toujours de prêter de l'argent aux gens qui n'en ont pas besoin. On va donc prêter de l'argent aux entreprises américaines, qui n'en ont pas besoin et qui ont beaucoup de cash, du coup on est à peu près sûrs d'être remboursés.
Pour affronter l’année 2012, nous conservons des obligations corporates liées aux secteurs défensifs tels que la pharmacie, l’agroalimentaire, la distribution, les nouvelles technologies et quelques obligations corporates liées à la conjoncture économique, mais qui offrent un fort potentiel de rebond.

4) Fonds de Futures: 20 %
Nous conservons une pondération de 20 % sur les futures qui correspondent à une gestion de suiveur de tendance ou de couverture en cas d’un retournement violent sur tous les actifs.

5) Cash: 3 %
Le poids du cash est redescendu à 3 %.

6) Valeurs de croissance: 10 %
Je rappelle que nous avons démarré en 2010 des investissements sur cette classe d’actifs avec des achats sur des actions conseillées par notre partenaire la banque d’affaires Bryan Garnier, nous avons décidé de consacrer une partie de nos investissements de l’ordre de 10 à 15 % sur des valeurs principalement liées aux nouvelles technologies. Par souci de confidentialité, nous avons décidé de ne pas dévoiler notre liste.
À titre d’information, une des actions que nous suivons, Innate Pharma a progressé de 12 % ce vendredi, suite à l'annonce qu'un nouveau mécanisme de régulation du système immunitaire impliquant les cellules Natural Killer a été découvert par un des partenaires académiques majeurs d'Innate Pharma. Cette information a été publiée dans le magazine Science. Pour la société spécialisée dans la recherche et le développement de médicaments d'immunothérapie destinés au traitement du cancer et des maladies inflammatoires, cette publication souligne la collaboration fructueuse d'Innate Pharma avec des laboratoires académiques de pointe dans le domaine des cellules Natural Killer.

CAC 40: 3321 points.

Sur la semaine, le CAC 40 a progressé de 3,91 % pour clôturer à 3.321,50 points. Depuis le 1er janvier, il s'affiche en hausse de 5,12 %. Le marché parisien a progressé malgré le fait que l'agence de notation Standard and Poor's a abaissé vendredi 13 janvier la note de plusieurs pays en zone euro et privé la France de son AAA, reléguée à AA+. Ce verdict n'a pas surpris les investisseurs, qui l’avaient évidemment anticipé, le climat s'améliore sur le front de la dette, l'Allemagne, la France et l'Espagne se sont présentées cette semaine devant les marchés pour réaliser leur premier emprunt obligataire de moyen-long terme, un test passé avec grand succès. Dans la foulée, les taux sur le marché obligataire se sont largement détendus, signe d'une réelle accalmie. De plus, le Fonds monétaire international (FMI) a fait part de son souhait d'augmenter ses capacités de prêt face à la crise économique

À COURT/MOYEN TERME: POSITIF 3180/3480 points.

L’indice CAC40 est sorti par le haut d’une zone de consolidation, qui était définie entre 2820 et 3180 points. La cassure des 3250 points en tant qu’ancienne résistance majeure, devient dorénavant un support, il faut noter que les volumes ont fortement progressé, ce qui est un signal convaincant pour la poursuite de la hausse.
Nous avons changé notre recommandation de NEUTRE à POSITIVE, l’indice CAC40 évolue dorénavant dans un canal haussier à court terme avec des bornes définies entre 3180 points et 3480 points.
À l’inverse, en cas de cassure nette des 3180 points en clôture, une baisse pourrait se matérialiser en direction des 3000 points.

À LONG TERME: NEUTRE 3200/3400.

L’indice Parisien a réussi à s’extirper par le haut de son long canal baissier avec des bornes délimitées entre 2500 points et 3200 points. La tendance semble s’inverser, mais il faut maintenant s’attaquer à la moyenne mobile des 200 jours définie à 3400 points.
Pour l’instant et dans une optique de long terme, nous changeons de recommandation de NEGATIVE à NEUTRE, car le CAC40 doit confirmer ses velléités haussières et franchir la zone des 3400 points pour confirmer une hausse à long terme.
À l’inverse, il faut tenir la zone des 3000 points, pour ne pas revenir dans le canal baissier qui avait été initié en Juillet 2011 et surtout ne pas casser l’ultime support des 2950 points, car une nouvelle grande vague de baisse pourrait se matérialiser en direction du support majeur des 2820 points, avant un éventuel écroulement en direction des 2500 points.



DAX: 6404 points.

DR L'indice Dax des trente valeurs phares de la place financière allemande a progressé de 4.21 % sur la semaine, les valeurs bancaires et automobiles ont été à la fête avec comme exemple, la COMMERZBANK qui a progressé de 23 % sur la semaine, la deuxième banque allemande, est parvenue à rassurer les marchés en expliquant dès jeudi qu'elle parviendrait à satisfaire aux exigences de recapitalisation par ses propres moyens. À l’inverse, ambiance morose dans le secteur solaire, de nombreuses sociétés ont chuté après l'annonce d'un projet de réformes du système de subventions à l'électricité photovoltaïque en Allemagne, jusqu'ici particulièrement avantageux.

À COURT/MOYEN TERME: POSITIF 5800/6720 points.

On a enfin franchi la résistance majeure des 6200 points avec des volumes conséquents. Nous conservons notre recommandation POSITIVE pour des raisons techniques et fondamentales. Je rappelle que l’indice allemand évolue dans un canal haussier avec des bornes croissantes définies entre 5720 et 6650 points à court terme. Par sécurité, nous avons réduit ce vendredi notre exposition acheteuse sur le DAX en attendant de voir comment le DAX va se comporter à l’approche des 6420 points qui correspondent à la moyenne mobile des 200 jours. Notre objectif final reste tout de même le haut du canal ascendant en cours défini à 6720 points.
À l’inverse, en cas d’une clôture nette sous le support des 5800 points. On coupera la totalité des positions acheteuses acquises à court terme.

A MOYEN/LONG TERME: NEUTRE 5500/6420 POINTS

Dans une optique de long terme, nous conservons une opinion NEUTRE, le Dax est en phase de consolidation avec des bornes qui peuvent être déterminées entre 5500 et 6420 points. Il est clair qu’en cas de franchissement net des 6420 points (moyenne mobile des 200 jours et haut du canal de consolidation), le DAX rentrerait dans une longue phase de hausse avec un objectif possible à 7500 points dans une optique de fin d’année 2012. Je rappelle que sur le plan fondamental, l’indice allemand devrait surperformer par rapport aux autres indices européens du fait d’une très nette sous-évaluation au regard des prévisions de bénéfices des entreprises attendus en 2011 et 2012, car rien ne laisse supposer que l'économie se prépare à une crise comparable à celle de 2009. Et l'effet du ralentissement conjoncturel sur les entreprises devrait de toute façon être atténué par le fait que celles-ci sont beaucoup mieux préparées qu'il y a deux ans.

EURO/DOLLAR: 1,2930 NÉGATIF à Moyen/long Terme 1,2770/1,3750
La parité EUR/USD gagne 1.70 % en rythme hebdomadaire passant de 1,2715$ à 1,2930$. Le retour des investisseurs sur la devise européenne est venu des indicateurs économiques meilleurs que prévu et du succès des adjudications italiennes, françaises et espagnoles. Du côté des statistiques économiques, l’indice ZEW en Allemagne est reparti à la hausse et l’inflation au sein de la zone euro a reculé à 2,7 % contre 3 %. Mais le plus important à retenir est la baisse des taux d’intérêt à court et moyen terme lors de l’émission d’obligations françaises et espagnoles qui a soutenu la monnaie unique. Car après leur abaissement de rating, les deux pays ont pu emprunter à des taux inférieurs à ceux des adjudications précédentes. Enfin, la baisse du montant des dépôts des banques auprès de la BCE à 395 milliards d’euros ce vendredi relâche la pression sur le marché interbancaire.

À horizon moyen/long terme:

La devise européenne s’est offert un répit sous la forme d’un rebond modéré, mais elle reste bien ancrée dans un canal baissier défini à moyen long terme, l’idéal serait de repasser au-dessus des 1.30 $.
Nous conservons une recommandation NEGATIVE, du fait que la monnaie européenne évolue dans un canal baissier avec des bornes décroissantes définies entre 1.2770/1.3750. Un rebond plus marqué autour des 1.32/1.33 nous permettra d’augmenter significativement nos positions de couverture sur l’Euro. Par contre, si la devise européenne casse la borne basse du canal descendant autour des 1.2770 $, une nouvelle vague de baisse pourrait rapidement se matérialiser en direction des 1.25 $ voir les niveaux des 1.20 $.


PÉTROLE: 98.40 dollars, POSITIF à court/moyen terme: 94.50/110dollars &
POSITIF à long terme: 82/115 dollars.

DRLe cours du pétrole est victime de sa nette surperformance de la fin d’année 2011, liée aux bons chiffres économiques provenant des États-Unis et de Chine qui ont soutenu la tendance haussière, ces deux pays concentrent presque 32 % de la consommation globale de brut. Depuis 2 semaines, le pétrole marque le pas, les investisseurs se focalisent sur les actifs délaissés en 2011, ce qui peut expliquer sa contre-performance, mais il reste tout de même soutenu par les tensions géopolitiques en Iran et aussi en Arabie Saoudite. Pour calmer le jeu, l’Arabie Saoudite a établi que le prix de vente moyen du baril se situait désormais au-dessus des 85 USD minimum. De plus, l'AIE a abaissé ses prévisions de demande pour 2012. En retirant 200.000 barils/jour à sa prévision de croissance de la demande pour 2012, qui passe de + 1,3 à + 1,1 M b/j. À 90 M/bj en moyenne sur l'année en cours, la hausse par rapport à 2011 reviendrait à 1,2 %, contre + 1,5 % selon la prévision précédente. L'AIE estime que l'affaiblissement de la croissance mondiale est contrebalancé par de multiples tensions géopolitiques au Moyen-Orient et au Nigeria et une baisse de la production extérieure à l'OPEP, ce qui maintient le prix du brut à un niveau stable.

À court terme
Saine consolidation sous les 100 $, le pétrole évolue dans un canal haussier à court terme avec des bornes croissantes définies entre 95 $ et 110 $. Nous conservons une opinion POSITIVE et je rappelle que nous avons augmenté notre exposition après la cassure des 101 $. Notre objectif se situe autour des 110 $.
À l’inverse, en cas de clôture nette en dessous des 95 $ (moyenne mobile des 200 jours), le baril sera aspiré en direction des 80 $ et le mouvement haussier actuel sera invalidé.

À long terme.

Les événements se bousculent dans la région du Proche-Orient. Les tensions restent vives entre d’un côté la ligue Arabe et la Syrie et entre les États-Unis et l’IRAN, mais bien évidemment, tous ces événements restent étroitement liés. L'IRAN se trouve de plus en plus isolé sur le plan international et reste soumis à de fortes pressions sur son programme nucléaire controversé, dans un geste de désespoir le régime islamique et la Syrie seraient fortement tenté d'allumer un incendie dans toute la région. Les dangers d’une guerre régionale sont de plus en plus probables à plus ou moins brèves échéances.
Nous conservons une opinion POSITIVE avec un objectif final de cours à 115$ qui correspondent aux plus hauts annuel, vu le contexte géopolitique et un profil technique favorable.
Par contre, la cassure nette des 82 $ invaliderait notre scénario haussier à long terme et impliquerait un changement de tendance et une grande vague de baisse en direction des 69 $.

GOLD: 1663.60 dollars, POSITIF à long terme: 1550/1990 $.

Le métal jaune retrouve progressivement sa position attitrée de valeur refuge et renoue avec ses succès de 2011. Il est clair que les investisseurs recommencent naturellement à chercher refuge dans l’or, qui les a immanquablement prémunis tout au long de cette dernière décennie. À l’heure où les tensions politiques entre l’Iran et les pays occidentaux annoncent les prémices d’une nouvelle crise mondiale en devenir, les marchés d’investissement s’accrochent fermement aux valeurs les plus traditionnellement solides, métal jaune en tête. Par ailleurs, les importations d’or en direction de la Chine et l’Inde vont continuer mécaniquement à soutenir les cours jusqu’à la fin du mois.

Sur le long terme
Nous conservons une position POSITIVE. Cet optimisme peut aussi s’expliquer par deux raisons fondamentales :
Tout d’abord, le contexte géopolitique reste très tendu, notamment au Moyen-Orient ; Égypte, Syrie, Yémen ou encore Libye et les valeurs traditionnellement refuge restent les meilleures opportunités.
Mais il y a aussi l’intervention des banques centrales qui vont continuer à reprendre leurs achats, le marché demeure robuste. De plus, les problèmes en Europe n’ont pas encore changé. Le seul risque majeur est le fait qu’un grand nombre d’investisseurs sont surpondérés sur cet actif considéré comme une valeur refuge.

Sur le plan technique, l’Or évolue dans un grand canal haussier avec des bornes croissantes définies entre 1550 et 1990 $. Il est intéressant de noter que l’Or s’installe au-dessus des 1650 $ qui correspondent à une résistance majeure, l’idéal serait de la franchir nettement et rapidement pour envisager une nouvelle accélération haussière en direction des 1800 $, autrement un retour sur le bas du canal haussier à 1550 $ risque de se produire.

DOW JONES: 12 720 points.

Sur la semaine écoulée, les indices américains ont délivré une bonne performance (+2,4 % pour le Dow, +2 % pour le S&P 500 et le composite du Nasdaq a gagné 2,8 %, soit sa plus forte hausse depuis sept semaines. Les marchés se sont concentrés sur les résultats d’entreprises et de bonnes statistiques économiques. Seules, quelques sociétés comme Google et General Electric ont déçu. À l’inverse, les grandes banques américaines ont annoncé de « bonnes » performances compte tenu des tensions sur les marchés financiers. Du côté des technologiques, IBM, INTEL et Microsoft ont annoncé des résultats largement supérieurs aux attentes des analystes. Les investisseurs se focaliseront la semaine prochaine sur le cas de la Grèce qui s'est rapprochée d'un accord de principe avec ses créanciers-obligataires afin d’éviter la banqueroute en poussant le secteur privé à renoncer aux deux tiers environ des sommes qu'il lui a prêtées.

À COURT/MOYEN TERME: POSITIF: 11 880/13 000.

Le Dow Jones poursuit son chemin avec une certaine sérénité et se rapproche lentement mais sûrement de la base haute du canal ascendant autour des 13 000 points, je rappelle que l’indice des valeurs vedettes américaines évolue dans un canal haussier depuis octobre 2011, avec des bornes croissantes définies entre 11 880 et 13 000 points,
Nous conservons une recommandation POSITIVE, et nous n’hésiterons pas à prendre nos bénéfices et d’alléger une partie de nos positions acheteuses à l’approche des 13000 points.
À l’inverse, en cas d’une clôture nette sous les 11 880 points, la tendance s’inversera et l’indice des valeurs vedettes américaines sera aspiré en direction du support majeur des 11 000 points.


À LONG TERME: POSITIF: 11 200/14 000.

La confiance semble se renforcer, les résultats d’entreprises sont dans l’ensemble supérieurs aux anticipations, raffermis par une économie américaine revigorée.
Nous conservons une opinion POSITIVE, le fait que le Dow Jones a réintégré son canal haussier initié en Mars 2009, selon notre analyse technique, les bornes s’accroissent et peuvent être définies entre 11 200 et 14 000 points.
À l’inverse, seule la cassure des 11 200 points puis des 10 000 points entrainera le Dow Jones dans un retournement de tendance puis une longue phase de baisse s’ensuivrait.

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