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Les revenus du capital impliqueront le paiement d’un acompte, avant celui de l’impôt sur le revenu l’année suivante. L’abattement de 1.525 euros sur les dividendes va être supprimé et celui de 40 % sera raboté. Résidence principale et assurance-vie conserveront leurs avantages.
La réforme vise à prélever 4,5 milliards de plus chaque année sur les détenteurs de capital, en supprimant le bénéfice de tous les prélèvements forfaitaires actuels.
Objectif : soumettre ces gains au barème de l’impôt sur le revenu, en maintenant toutefois des taux forfaitaires pour certaines plus-values. Les prélèvements sociaux, eux, continueront d’être distincts.
Les revenus du capital impliqueront le paiement d’un acompte, avant celui de l’impôt sur le revenu l’année suivante. L’abattement de 1.525 euros sur les dividendes va être supprimé et celui de 40 % sera raboté. Résidence principale et assurance-vie conserveront leurs avantages.
La réforme vise à prélever 4,5 milliards de plus chaque année sur les détenteurs de capital, en supprimant le bénéfice de tous les prélèvements forfaitaires actuels.
Objectif : soumettre ces gains au barème de l’impôt sur le revenu, en maintenant toutefois des taux forfaitaires pour certaines plus-values. Les prélèvements sociaux, eux, continueront d’être distincts.
Une taxation en deux temps
Les prélèvements forfaitaires sont acquittés immédiatement, dans
l’année en cours, alors que l’impôt sur le revenu intervient un an plus
tard.
Pour éviter que l’imposition au barème entraîne une année blanche en matière fiscale - impossible compte tenu du niveau de déficit -, le gouvernement va instaurer une taxation en deux temps : les gains donneront lieu au paiement d’un acompte obligatoire - y compris pour les intérêts et les dividendes -, d’un montant équivalent aux prélèvements forfaitaires actuels.
Et ils seront taxés au barème de l’IR l’année suivante, déduction faite des sommes déjà payées. Cette double liquidation sera maintenue au fil des ans. Le dispositif peut sembler curieux mais il a pourtant déjà eu cours il y a une trentaine d’années. Les revenus obligataires supportaient un prélèvement forfaitaire, puis l’IR l’année suivante.
Pour éviter que l’imposition au barème entraîne une année blanche en matière fiscale - impossible compte tenu du niveau de déficit -, le gouvernement va instaurer une taxation en deux temps : les gains donneront lieu au paiement d’un acompte obligatoire - y compris pour les intérêts et les dividendes -, d’un montant équivalent aux prélèvements forfaitaires actuels.
Et ils seront taxés au barème de l’IR l’année suivante, déduction faite des sommes déjà payées. Cette double liquidation sera maintenue au fil des ans. Le dispositif peut sembler curieux mais il a pourtant déjà eu cours il y a une trentaine d’années. Les revenus obligataires supportaient un prélèvement forfaitaire, puis l’IR l’année suivante.
Les niches fiscales rabotées
Aujourd’hui, les ménages qui préfèrent soumettre leurs dividendes à
l’impôt sur le revenu plutôt qu’au prélèvement forfaitaire bénéficient
d’un abattement de 1.525 euros pour une personne seule et de 3.050 euros
pour un couple. Sauf surprise, celui-ci devrait être totalement
supprimé.
La mesure rapportera quelque 350 millions d’euros à l’Etat. Elle touchera tous les actionnaires, mais pénalisera surtout les plus gros : la moitié de la hausse d’impôt s’appliquera aux 10 % les plus riches.
L’abattement de 40 % proposé aux détenteurs de dividendes sera, lui aussi, partiellement raboté. Le « Figaro » évoquait hier un taux réduit de moitié, à 20 %.
La mesure rapportera quelque 350 millions d’euros à l’Etat. Elle touchera tous les actionnaires, mais pénalisera surtout les plus gros : la moitié de la hausse d’impôt s’appliquera aux 10 % les plus riches.
L’abattement de 40 % proposé aux détenteurs de dividendes sera, lui aussi, partiellement raboté. Le « Figaro » évoquait hier un taux réduit de moitié, à 20 %.
Qui gagne, qui perd
Les ménages non imposables ou situés aux premières tranches du barème
(5,5 % et 14 %) paieront moins qu’avant. Actuellement, ils acquittent
19 % au titre de leurs plus-values mobilières et immobilières (le
prélèvement forfaitaire étant obligatoire). Ce ne sera plus le cas à
l’avenir, puisque leurs revenus patrimoniaux seront taxés au même niveau
que leur salaire. Mais la réforme risque de provoquer un effet
étrange : ces ménages acquitteront un trop-plein d’impôt au titre de
l’acompte (son taux étant supérieur à leur tranche d’imposition au
barème) et seront remboursés l’année suivante, au moment de payer
l’impôt sur le revenu. Les plus aisés (tranches de 30 % et 41 %),
seront, eux, clairement perdants à la suppression des prélèvements
forfaitaires, ceux-ci étant aujourd’hui constamment inférieurs à leur
taux d’imposition.
Des dérogations maintenues
Une chose est sûre : la vente d’une résidence principale continuera
de se faire en franchise d’impôt. Un dirigeant qui vend son entreprise
avant de partir en retraite sera, lui aussi, toujours exonéré sur ses
plus-values. De même, les PEA, PEL et PEE resteront exemptés.
L’assurance-vie, enfin, sera a priori totalement épargnée : elle
resterait fortement taxée en deçà de huit ans de détention (35 % les
quatre premières années, 15 % les quatre suivantes), mais conservera le
bénéfice du prélèvement forfaitaire de 7,5 % au-delà.
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